lundi 7 juillet 2014

la souveraineté alimentaire...un droit

Lisez le Bulletin Nyéléni n°18

Acquisition de connaissances pour la Souveraineté Alimentaire

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Acquisition de connaissances pour la Souveraineté Alimentaire

Dans de nombreuses parties du monde, il existe un mouvement qui élabore des connaissances pour la souveraineté alimentaire ! Les articles de la présente newsletter donnent un aperçu de ce qui se fait. Ils remettent en question l’hypothèse selon laquelle il n’existe qu’une seule vérité fondée sur des connaissances objectives. Ils soulignent que notre compréhension du monde est enrichie lorsque les approches sont multiples et les visions du monde diverses. Ils indiquent également que, pour avoir un dialogue d’égal à égal dans le cadre de ces diverses visions, il est nécessaire de trouver un langage commun. Il faut donc non seulement contester les connaissances théoriques mais également être ouverts à ce que les nôtres soient contestées.
Pour la souveraineté alimentaire, nous avons besoin de transformer radicalement les connaissances dominantes et les formes de savoirs.
Cliquez ici pour télécharge l'édition française  
ou lisez le bulletin directement sur le site www.nyeleni.org

jeudi 26 juin 2014

Année Internationale de l'Agriculture...

Communiqué de presse - La Via Campesina

Position de La Via Campesina à propos de l’Année internationale de l’Agriculture familiale 2014

Un espace afin de produire des politiques concrètes pour l’agriculture paysanne familiale


(Harare, 24 Juin 2014) La Via Campesina s’est décidée à participer à l’Année internationale de l’agriculture familiale proposée par l’ONU pour 2014, considérant qu’il s’agissait d’un espace de débat et de construction collective permettant de donner une position de force à la Souveraineté alimentaire s’appuyant sur les paysans. Partout dans le monde, les paysannes et les paysans résistent en produisant et en fournissant une alimentation saine et souveraine aux peuples, contrairement à l’industrie alimentaire dont la priorité est le profit et la spéculation, sa stratégie étant de rendre l’agriculture de plus en plus dépendante des intrants agricoles toxiques afin d’augmenter ses revenus par la vente d’herbicides, entre autres, entraînant le pillage et la contamination des biens naturels.

Nous avons été témoins d’une grave crise alimentaire qui a permis de rendre plus visible la production alimentaire paysanne et l’éradication de la faim dans l’agenda de l’ONU, qui reconnaît le rôle fondamental des paysannes et des paysans dans cette tâche ardue.

Pour l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale et dans le cadre de la Souveraineté Alimentaire, La Via Campesina cherche à faire des propositions politiques élaborées par les paysannes et les paysans.

Le terme “agriculture familiale” est très large et peut inclure presque tous les modèles ou formes d’agriculture dont les acteurs directs ne sont ni des entreprises ni des investisseurs. Cela inclut autant les petits que les grands producteurs (avec des exploitations de milliers d’hectares), ainsi que les petits producteurs dépendant totalement du secteur privé par le biais d’une agriculture par contrat ou d’autres formes d’exploitation économique, promues, entre autres, par des concepts comme “la chaîne de valeur ”. C’est pourquoi La Via Campesina défend une agriculture familiale paysanne et agroécologique, en opposition à l’agriculture à grande échelle, industrielle et toxique de l’agrobusiness qui expulse les paysans et accapare les terres dans le monde entier.

C’est pourquoi, pour cette Année internationale de l’Agriculture familiale, il est urgent de prendre des mesures concrètes et de mobiliser les volontés afin de mettre en œuvre des politiques protégeant et renforçant l’agriculture familiale paysanne. La Via Campesina défend un modèle de production des aliments pour la Souveraineté alimentaire, ce qui inclut:


  • Le contrôle et l’accès aux des ressources productives comme la terre, l’eau, les semences paysannes et le crédit. Il est important d’insister sur l’urgence des Réformes agraires pour démocratiser la terre, créer des emplois directs, des logements et produire des aliments. Nous considérons que le concept de Réforme agraire intégrale ne se limite pas qu’à la distribution des terres. Nous défendons une Réforme agraire intégrale qui garantisse aux paysans tous les droits sur leurs terres, reconnaisse les droits légaux des peuples autochtones à leurs territoires, garantisse aux communautés de pêcheurs l’accès et le contrôle de leurs zone de pêche et de leurs écosystèmes et aux éleveurs nomades l’accès et le contrôle de leurs terres et zones de passage,
  • La reconnaissance des droits des femmes, paysannes et agricultrices, égaux à ceux des hommes,
  • Donner la priorité aux systèmes locaux de production et de commercialisation d’aliments,
  •  Reconnaître les droits des paysans et leur protection contre la production aux mains des grandes entreprises, la production d’agrocarburants à grande échelle,
  •  Un modèle de production agroécologique.

Au cours de cette année onusienne, La Via Campesina aborde également certaines menaces et exigences clés, telles que la criminalisation, la judiciarisation et la répression continue à l’encontre des paysannes et des paysans, non seulement de la part des États mais également des transnationales. Partout dans le monde, il existe des conflits liés à la terre ou aux biens naturels.

Nous exigeons des gouvernements nationaux qu’ils : mettent fin à l’accaparement des terres, de l’eau et des semences ; élaborent des politiques garantissant la Souveraineté alimentaire, la biodiversité et les semences paysannes ; améliorent l’accès à la terre et à l’eau ; reconnaissent les droits des paysannes et des paysans à la production, la reproduction et à l’échange de leurs semences traditionnelles, garantes de la biodiversité cultivée et leur autonomie ; et augmentent le soutien et les investissements publics dans la production paysanne tout en garantissant des marchés et une commercialisation équitables.

Au niveau international, nous exhortons les gouvernements d’appliquer les Directives pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, à la pêche et aux forêts ainsi que d’autres décisions clé du Comité sur la Sécurité alimentaire mondiale (CSA), d’adopter la Déclaration de l’ONU des Droits des Paysans. Qu’ils appliquent le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et que cessent les négociations de tout nouvel accord commercial, en particulier le TTIP (Accord de libre-échange et investissement transatlantique) et le TPP (Accord Trans-Pacifique de Coopération économique).

La Via Campesina estime qu’il faut tirer profit de cette année pour réorienter l’agriculture vers un modèle de Souveraineté alimentaire qui crée des emplois, fournit des aliments sains et respecte les biens naturels. Nous lançons un appel en vue de nouer des alliances entre la ville et la campagne permettant de sauver la dignité des paysans et leur immense contribution à la production d’aliments. Nos tables et nos champs nécessitent des ajustements politiques importants !


Contacts Presse :

Andrea Ferrante : + 393480189221 - a.ferrante@aiab.it


Via-info-fr@viacampesina.org
http://viacampesina.org/Via-info-fr/
https://mail.viacampesina.org/lists/listinfo/Via-info-fr
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jeudi 8 avril 2010

Programme journée de la terre 2010 à Vercheny


Journée Internationale de la Terre Nourricière
« Plaidoyer pour la Terre »
Vercheny (Drôme) – IIème
A la Fondation R.Ardouvin ( ex : Enfants de Paris)
Les 4 Saisons de la Vallée de la Drôme
« se réapproprier la Terre »

La journée du 25 avril 2009 a eu un fort retentissement. Il
en résulte la nécessité de poursuivre notre action pour
trouver et mettre en œuvre ENSEMBLE des solutions pour :
* Permettre de conserver nos terres nourricières
(74 000ha disparaissent en France chaque année)
* Garantir leur disponibilité aux petits paysans
* Revivifier la biodiversité végétale et animale
* Régénérer les terres qui s’épuisent

Nous, acteurs socio-économiques, élus, législateurs, devons
revisiter notre relation au monde rural, voire agricole afin
que DEMAIN la souveraineté alimentaire, la qualité de vie
et nos paysages soient réinvestis

********
Dimanche 25 avril 2010 école de la Fondation Ardouvin

9h00 - Accueil
9h30 – Ateliers pratiques
- Marche sensible dans la nature - Association Lysandra
- Installer une ruche dans son jardin
Les Amis des Abeilles, GDSA Groupement Défense Sanitaire Apicole Drômois
- Construire en Terre et Paille - Association Unir et Relier
- Atelier d’écriture : habiter poétiquement la terre
10h00 – Ouverture des stands, forum, expositions
Le PIB et l’indice de Bien-Etre durable - Classes ES Lycée Armorin
10h30 – Profil cultural avec le CFPPA du Diois
12h00 – Buffet, buvette, produits locaux, crêpes

14h00 – Ouverture officielle, inauguration
14h30 – Ateliers d’échanges avec animateurs
- « Vivre autrement » en harmonie avec un territoire
Habiter, travailler, cultiver - Association Unir et Relier
- Construire en milieu rural (PLU – HABITAT)
CLD Diois Claude Veyret
- La Biodiversité dans la Vallée de la Drôme
Collectif Associations Naturalistes R. Mathieu, G. Grassi
- Les nanotechnologies - Confédération Paysanne
Thomas Vernet – Florian Olivier
- Relocaliser les productions - Stéphane Cozon
Devenir, Rester Paysan, sur quelles terres ?
François Sausse , Roger Gaillard, J.Marc Faure
- « Vivre autrement » en harmonie avec un territoire
Habiter, travailler, cultiver - Association Unir et Relier
- Construire en milieu rural (PLU – HABITAT)
CLD Diois Claude Veyret
- La Biodiversité dans la Vallée de la Drôme
Collectif Associations Naturalistes R. Mathieu, G. Grassi
- Les nanotechnologies - Confédération Paysanne
Thomas Vernet – Florian Olivier
- Relocaliser les productions - Stéphane Cozon
Devenir, Rester Paysan, sur quelles terres ?
François Sausse , Roger Gaillard, J.Marc Faure

17h00 – Restitution des Ateliers/débats
Bilan et intervention du Sage Jacques Liotard
19h00 – Conclusion
20h00 – Repas convivial
20h30 – Soirée film/débat
Toute la journée : ateliers enfants/adultes
Buvette, respirations musicales…..

http://plaidoyerpourlaterre.blogspot.com/ Contact : plaidoyerpourlaterre@gmail.com Tél. 09 70 20 31 04 – 04 75 21 00 56

Journée Internationale de la Terre Nourricière depuis 1970 Le Collectif PLAIDOYER POUR LA TERRE
Coorganisateurs de cette initiative citoyenne :
CLD du Val de Drôme – CLD du Pays Diois – Ecologie au Quotidien -
Terre de Liens Rhône-­Alpes – Fondation R. Ardouvin – l’Arrêt Public – Le CFPPA du Diois – Ligue des Droits de L’Homme 26 –
Unir et Relier - Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme -­ Mondstupfer - Mouvement de Culture Bio Dynamique –
L.P.O. Drôme – FRAPNA – MJC et Centre Social Nini Chaize –
Association LYSANDRA – A.S.P.A.S – Les Amis des Abeilles -­

Financé dans le cadre du Grand Projet Rhône-Alpes de la Biovallée®

Claude et Lydia Bourguignon explorent un nouveau continent : la Terre


Claude et Lydia Bourguignon, accompagnateurs de la terre.

Nous avons rencontrer (Claude Veyret et Anne Tesson mais il y avait aussi Monique et Roger Gaillard, Sylvie Taurinya et Claire Montessinos du Diois ) ce Samedi Claude et Lydia ce samedi au Festival de l’ Albenc (38). La qualité de leur recherche et leur démarche est d’une lucidité et vigilance exemplaire .Et nous on les aime bien pour leur inaliénation et insoumission.

De l'importance des vers de terre Claude et Lydia Bourguignon sont agronomes et microbiologistes. Claude a même été élève de René Dumont, le premier candidat écologiste à l'élection présidentielle de 1974. Claude et Lydia ont travaillé à l'INRA, où ils ont essayé de développer des recherches en agriculture biologique et biodynamique. Devant les positions très anti-bio de l'institut, le couple a quitté la fonction publique pour fonder en 1989 le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS). Ils me reçoivent sur leur lieu de travail et de vie, au coeur de la Bourgogne, dans un village situé à une demi-heure de vélo de la dernière gare TER. Après des années de recherches sur l'état du sol, leur diagnostic est alarmant. La Décroissance : En tant qu'agronomes, vous avez tous deux travaillé à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ; comment cela s'est-il passé ? Lydia Bourguignon : Nous nous sommes rencontrés à l'INRA dans les années 1970. En 1985, nous avons participé à une étude comparative entre l'agriculture conventionnelle et d’agriculture biologique. Ce thème d'étude a été accepté, car il répondait à une demande de lancer des recherches transdisciplinaires. Nous avons mené ce programme pendant un an ou deux. Mais lorsqu'il a fallu publier les conclusions, il y a eu des blocages très violents au niveau de la direction. Claude Bourguignon : Cette étude montrait à quel. point la qualité nutritive des légumes bio était meilleure sur de nombreux plans. C'était insupportable pour l'INRA, cela remettait en cause trop de choses. Du coup, rien n'a jamais été publié sur cette étude, c'est comme si elle n'avait jamais existé ! Nous avons été écœurés par la mauvaise foi de ce système qui censurait les résultats qui le dérangeaient. Nous avons alors pris la décision de quitter l’INRA. La Décroissance : Vous étiez alors fonctionnaires ? Lydia & Claude Bourguignon : Oui, et on quittait la fonction publique pour lancer un laboratoire indépendant, sans soutien ni moyens. Cela a été très dur. Aucune banque n'a voulu nous aider. Au début, en 1989, on travaillait dans la cave de cette maison. La Décroissance : Quel est le but de votre laboratoire ? Lydia & Claude Bourguignon : Faire des analyses physiques, chimiques et biologiques des sols pour aboutir à un conseil à l'agriculteur afin de faire de la qualité tout en arrêtant de polluer l'environnement. La Décroissance : Et vous avez eu des clients rapidement ? Lydia Bourguignon : Oh non, on a mangé toutes nos économies, on n'a pas eu de salaires pendant des années. La maison a "été hypothéquée. Cela a été très dur. Par la suite, oh a eu des demandes de la part des céréaliers, car nos études leur permettaient d'utiliser moins de pesticides et moins d'engrais. Aujourd'hui, en Bourgogne, ce sont les vignerons qui nous font vivre. Claude Bourguignon : Les agriculteurs qui font appel à nous travaillent en conventionnel et veulent changer de manière de travailler. On fait un état des lieux de leur sol. On leur indique aussi quelle est la vocation de leurs terres. Cette notion de vocation a été perdue par l'agriculture, alors qu'elle permet d'optimiser les récoltes. Il y a des sols très bons pour les pommes ou pour les légumes sur lesquels on cultive du maïs, alors que c'est une absurdité. Mais entendre cela pour un agriculteur est souvent un choc psychologique, car le choix des cultures ne se fait plus aujourd'hui en fonction de la terre ou du climat mais en fonction de ce qui est le plus subventionné ! C'est le sol qui peut dire de quoi il a besoin comme adjuvants et ce qu'il peut produire, ce n'est pas Bruxelles, l'agriculteur ni la mode. La Décroissance : Les paysans ne savent donc plus comment leurs sols se portent ? Lydia & Claude Bourguignon : Ah non. Déjà, ils ne le connaissent pas. Il existe une infinité de sols différents, selon le climat, selon la nature géologique, selon les plantes qui y poussent. Mais le plus souvent, leur sol est complètement mort. La Décroissance : Qu'est-ce qu'un sol ''mort'' ? Claude Bourguignon : C'est une terre où il n'y a plus rien : plus de vers de terre, plus d'insectes, plus de faune. Alors qu'un sol vivant peut comporter jusqu'à 4 tonnes de vers de terre à l'hectare, il nous arrive de ne pas trouver un seul ver de terre dans certains sols. Tout est mort. Lydia Bourguignon : Quand vous vous promenez dans un champ, si sa surface est complètement glacée, comme un morceau de carton, vous pouvez être sûr qu'il est mort. À un stade de dégradation important, il pourrit et pue fortement. Par contre, si vous marchez sur un sol mou, aéré, où vous apercevez de petits animaux, des crottes de vers de terre, c'est un sol vivant. Il dégagera souvent une odeur de forêt très agréable. La Décroissance : Qu'est-ce qui tue un sol ? Lydia Bourguignon : Les pesticides tuent les petites bêtes qui aèrent la terre. Or, ces bêtes permettent à la terre de capter l'oxygène dont a besoin la plante. Sans ces animaux, le sol se referme, l'air n'entre plus et la racine pourrit à l'intérieur. Du coup, on met des engrais en surface, et la plante ne se nourrit plus en profondeur. C'est comme mettre un être humain sous perfusion : il ne mangera plus, ne mastiquera plus et au fur et à mesure, ses muscles vont s'affaisser. Pour la plante, c'est pareil, elle est sous assistance, elle perd de sa force. Claude Bourguignon : Si vous ajoutez du phosphore dans un sol, vous bloquez tous les champignons présents dans la terre chargés de fabriquer le phosphore, c'est l’effet feedback. Il ne faut mettre dans une terre que ce qu'elle ne peut pas produire elle-même, ce qui dépend évidemment de son caractère. L'agronomie aujourd'hui part du principe que les sols sont dépourvus de tout, qu'ils sont vides. Ce qui est une absurdité totale, car dans ce cas-là, nous serions entourés de désert et non de forêt. La Décroissance : Votre travail permet donc de se passer d'intrants chimiques... Claude Bourguignon : Il faut bien comprendre que si l'on a séparé au début du XXe siècle les fonctions de docteur et celles de pharmacien, on n'a pas encore séparé les entreprises de conseil en agriculture et les fabricants d'engrais. L'agriculture conventionnelle pousse à mettre de l'engrais tout le temps. Mais que voulez-vous? Le lobby phytosanitaire est un des plus grands lobbys du monde... Lydia Bourguignon : Nous sommes vraiment un pot de terre contre un pot de fer. La Décroissance : Quels sont les effets de cette chimie ? Claude Bourguignon : Par exemple, dans les années 1950, les sols comportaient 2 tonnes de vers de terre par hectare dans les champs. Aujourd'hui, on en est à moins de 100 kilos par champ cultivé. Au total, tout confondu, 90% de la faune des sols a disparu. Et cette dégradation est mondiale. L'herbicide le plus répandu est le Round-up, Monsanto en vend 6 milliards de litres par an. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'empoisonnement de la planète que cela représente ! La Décroissance : Quelles sont les conséquences de la mort des sols ? Claude Bourguignon : La première conséquence est l'érosion. Aujourd'hui, le sol fout le camp. Au moindre orage, les rivières sont chargées de terre, ce qui n'est pas normal du tout. Avant, les rivières n'étaient jamais boueuses comme cela. Les plantes et les arbres retenaient la terre en bordure des rivières, et les sols captaient l'eau sans en être endommagés. Lydia Bourguignon : Ce qui part ainsi lors des orages ou des glissements de terrain est le meilleur du sol. Ce qui ne fait qu'empirer les choses. Mais aujourd'hui on trouve normal que les eaux soient boueuses après un orage... La Décroissance : Cette érosion des sols est-elle un simple déplacement ou une perte ? Claude Bourguignon : C'est une perte : la terre part dans la mer, elle est salée et n'est plus récupérable. Dans le monde, nous avons ainsi perdu depuis 1900 l'équivalent de un milliard d'hectares. C'est tout cela de moins pour nourrir les êtres humains. Lydia Bourguignon : Si vous polluez l'air ou l'eau, vous y ajoutez quelque chose. Si vous arrêtez de polluer l'air et l'eau, l'atmosphère redevient respirable et les rivières propres. Pour le sol, ce n'est pas pareil. Si vous arrêtez de le polluer, il reste mort. Polluez le sol, et c'est un monde vivant que vous tuez, vous y enlevez la vie. Vous perturbez sa structure intime. C'est extrêmement long de revenir au point de départ. C'est très grave. La Décroissance : L'érosion, c'est le risque de famine aussi... Claude Bourguignon : Eh oui, bien sûr. La mort des sols, c'est les chutes de rendement par hectare que nous sommes en train de vivre, même si personne n'en parle. Moins de sols, c'est moins de nourriture, évidemment. Je ne pense pas qu'on arrivera à 10 milliards d'êtres humains sur terre. La Décroissance : Que faudrait-il faire pour redonner vie aux sols ? Claude Bourguignon : Il faudrait repenser tout l'enseignement agronomique, tout ! Il faut arrêter de dire que le soi est un support dans lequel on met des engrais. Arrêter le hors-sol. Lydia Bourguignon : II faut dire la vérité, expliquer comment une plante vit. Arrêter de croire que les denrées alimentaires sont peu chères. Le bas prix des produits alimentaires est déguisé : chaque Français paie 4 euros par jour pour la PAC en impôts. Avec cette somme, on pourrait manger mieux, tout de même. La Décroissance : Il faut des mesures politiques ? Lydia Bourguignon : Ah oui, l'agriculteur dans son coin, il ne peut pas faire grand-chose. Mais il n'y a aucune volonté politique. Tous les vingt ans l'intensité de l'érosion double, et nous en sommes à peine à créer des ''observatoires'' de l'érosion. On fait culpabiliser le consommateur quand il prend un bain plutôt qu'une douche, alors que l'on ne s'attaque pas au pouvoir politique qui décide de faire du maïs dans les terres du Sud-Ouest. Pourtant 70% de l'eau consommée en France est utilisée pour l'irrigation. Claude Bourguignon : C'est difficile : on a supprimé toutes les chaires de microbiologie des sols dans toutes les universités agronomiques du monde. Donc comment faire pour répandre ce savoir auprès des agriculteurs ? Lydia : Bourguignon : C'est vrai, nous, on est des fossiles. La Décroissance : Une note optimiste pour finir ? Lydia Bourguignon : Ah ! Les gens nous demandent toujours d'être optimistes, mais ce n'est plus possible. Quand on a commencé, on était optimistes, mais aujourd'hui, ce n'est plus possible. Il faut être adultes et lucides. Claude Bourguignon : Tous les voyants sont au rouge, et pendant ce temps, on discute du sexe des anges ou du pouvoir d'achat... Croire que par un miracle technologique nous allons sauver cette civilisation, c'est faux. Site Internet du Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS)

Claude Veyret pour APIS (Agence Populaire d' Information Solidaire).

Chastel, 26150 Die.

Tel : 04 75 21 00 56

Mail : veyret.claude@wanadoo.fr

Ou : ecocitoyensdie@hotmail.com

4ème Réunion d' organisation 2010



DIMANCHE 25 AVRIL 2010 A VERCHENY LE BAS

Réunion du 19 mars 2010 à l'ECO SITE DE EURRE

Excusés
Stéphane Cozon (La Ferme de Baume Rousse) – Anne Tesson - Didier Kilpinen, ass. Lysandra (Association d’Education à l’Environnement) – Jacqueline Reucherand – Françoise Savasta (L.P.O.) – Florence Alicot - Roger Poulet -

Un petit tour de table pour s’accueillir les uns les autres :
Marie Leroy Ass. Terre de Liens
Bernard Farigole Président CLD Vallée de la Drôme
Noémie Ségala Graphiste – info graphiste - projet Affiche Plaidoyer 2010
Claude Veyret Président CLD Diois – Ecologie au Quotidien
Roger Mathieu L.P.O. et A.S.P.A.S
Luc Cevat Unir et Relier – en recherche de nouvelles terres agricoles
Simone Bacquet
Jacques Liotard Solidarité Paysan
Annick Paoli Ecologie au Quotidien
Fanny Mazure CLD Diois en remplacement de Perrine
Finn Mayhall Ecole de la Nature et des Savoirs, CLD du Diois
D. Loloanet pour Dominique Daudet, CFPPA Die
Pierre Marcandella Paulianne

Le groupe s'agrandit avec l’arrivée de quatre nouvelles personnes.
Claude rappelle les l’objectifs de l'évènement en lui-même « PLAIDOYER POUR LA TERRE » : événement de sensibilisation à la préservation des terres agricoles en qualité et en quantité, à la protection de la biodiversité et des espaces naturels.

Claude note l'importance de bien garder à l'esprit que les problèmes fonciers dépassent ceux de l'agriculture et qu'il est nécessaire de faire des ponts, des liens entre différentes problématiques notamment celles de la préservation de l'environnement.
Claude nous rappelle que cet événement s'inscrit dans celui de la Journée Internationale de la Terre qui existe depuis 1970.

VERCHENY est choisi, car il représente le trait d’union entre le Crestois et le Diois.
C'est une journée citoyenne, écocitoyenne, fédératrice sans connotation politique. Nous voulons que l'ensemble des élus soit sensibilisé à ces problématiques, et surtout donner l'opportunité aux élus et citoyens « d'acquérir » une même base commune de réflexion.
Simone rajoute qu'un des objectifs est aussi de donner à l'évènement un aspect militant.
Roger Mathieu rajoute qu'effectivement la problématique foncière dépasse celle de l'agriculture et qu'il s'intéresse à la préservation du milieu naturel à travers la maîtrise foncière, d'où la nécessité de faire rencontrer l'ensemble des acteurs qui sont confrontés à cette problématique.
Claude rappelle aussi les objectifs de la journée déclinés au tableau en ordre du jour. L'ordre du jour a été préparé par Simone, qui a recensé l'ensemble des points nécessaires à traiter aujourd'hui.

Point de l'ordre du jour :

1. Validation du Tract

• Annick soumet son travail au groupe. Le tract est validé dans son format. Le contenu
doit être affiné. Il est décidé de sortir tout de même un document de communication rapidement : affiche plus tract, afin de communiquer sur l'évènement en général, bien que certaines interventions ne soient pas validées.
Rajouter le contact de Terre de Liens, et le téléphone de Anne Tesson

Points qui reste à valider

• Le Sage : qui sera invité cette année ?
Sjord Wartena (Terre de Liens) ne pourra pas être présent, car cette date coïncide avec la journée du mouvement Terre de liens.
Claude demande à Jacques Liotard, ancien syndicaliste paysan drômois (FDSEA- dissidente, FDSP, CNSTP, Confédération Paysanne, Solidarité Paysanne), s'il souhaite jouer ce rôle.
J. Liotard émet quelques réserves, car cela fait quelques années qu'il n'est plus en permanence lié à ces questions...
Une idée est émise aussi d'inviter Edgar Pisani dans les années à venir.

 Aucune décision n'est prise en ce qui concerne la personne qui clôturera la soirée.

• Mme LOLOANET du CFPPA Diois qui représente Dominique DAUDET demande si le collectif a eu la confirmation que le CFPPA s'engage cette année à animer «le profil cultural». Effectivement personne n'a de réponse, donc c'est une piste d'animation qui reste à valider. Claude s'en charge.

2. Point sur l'affiche.

• Attention, il faut rajouter des coordonnées sur l'affiche. Marie LE ROY propose de mettre celles de Terre de Liens.
• Il est important de faire référence au terme : Vallée de la Drôme sur l'affiche, mais aussi de conserver Les quatre saisons de … puisque l'Association Ecologie au Quotidien émarge pour 4 événements, dans le cadre des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien :
1 – Eco habitat
2 – Tourisme doux à la Motte Chalancon le 31 juillet 2010
3 – Bilan de la Biovallée® à Die le 30 Janvier 2010
4 – Plaidoyer pour la Terre à Vercheny le 25 avril 2010
L’idée de 4 journées éco citoyennes a germé lors de la présentation de Biovallée® et figure dans son protocole. Les élus se sont engagés à subventionner.

• La proposition d'affiche est validée. Il convient de grossir la date
• L'impression des affiches doit partir lundi 29 mars

3. La communication

• La diffusion sera répartie par secteur selon le lieu d'habitation de chacun, le CLD Diois s'occupera de la répartition pour le Diois.
• Il faut penser à inviter les CLD. Nous le ferons le 29 mars lors de la journée de rencontre à la région, puis par courriel pour que ces derniers redistribuent l'information dans leurs réseaux.
• Il est décidé d'inviter les élus par courriel mais aussi par téléphone en se répartissant les appels notamment en fonction de nos connaissances respectives.
• Nous attendons la validation des quatre Communautés de communes pour faire apparaître leurs logos sur l'affiche. (Non arrivés.)
• Nous ne pouvons pas pour l'instant utiliser le logo Biovallée®, nous n'avons pas encore de retour du comité de pilotage Biovallée®. Il n’ est pas encore utilisable.
• Attention, il manque des logos sur le tract et l'affiche. Annick se charge de les envoyer à Noémie...
• Le prix de la salle est de 60€ cette année. C'est l’association Ecologie au Quotidien qui assume les frais. Claude pense qu'il n'est pas obliger de faire payer les Associations du collectif d'organisation pour ces 60€. Le Chapeau de Simone aidera. Plus une participation forfaitaire des associations.
• La communication par les Médias : Le Crestois, le Diois, Radio Saint-Ferréol, RCF, le Dauphiné..., nous nous recentrons sur les journaux locaux seulement.
• Penser à inviter FR3 même si on pense qu'ils ne viendront pas, c'est important pour la suite.
• Simone se propose de faire les banderoles. L’Association UNIR ET RELIER se charge de l'accrochage au village de Vercheny.
• Accord de la Commune de Vercheny pour utiliser le parking sur la D93 et sur la place du village.
• Utilisation des chevalets de Ecologie au Quotidien pour matérialiser les parkings ou des barrières
• Acheter des bandes de chantiers pour délimiter les espaces de parkings.
• Claude se charge de l'écriture des articles de presse avec Roger Mathieu.
• Annick se charge de nous envoyer la dernière version du courrier pour les élus.

4. Les ateliers

• Ils seront ouverts à d'autres intervenants si certains veulent participer plus activement.
• Le CLD Vallée de la Drôme se propose de mettre à disposition de l'atelier « Vivre autrement » une exposition de la Région sur cette thématique.
• Il faut penser à amener un vidéo projecteur pour les Powerpoint.
Claude prendra celui d'écologie au quotidien.

• Il faut absolument définir un format de restitution des Ateliers pour la séance plénière afin que chaque bilan des ateliers soit compréhensible.
• Créer une grille de méthodologie et d'analyse commune à l'ensemble des animateurs des ateliers. Fanny et Marie s'en chargent.
• Ce Canevas participera aussi à mieux restituer les actes de la journée en un document concis.

5 . La buvette/buffet

• Luc demandera à Francine si elle veut bien organiser la buvette et le buffet et essaiera de mobiliser des personnes de Unir et Relier.
• Luc se propose aussi de faire du pain, Bernard met en garde par rapport au boulanger de Vercheny.... Peut-Être trouver une solution intermédiaire en leur commandant autre chose ?
• Pour le Buffet, Alain Guillet de Saint Julien en Quint est d’accord pour mobiliser ses jeunes. Véronica Mantel de Vachères en Quint propose des pâtés végétaux…
• Le crêpier de l’an dernier sera présent mais avec des crêpes BIO cette année.

6. Le programme de la soirée.

• Il faut que l'on demande à différentes compagnies de théâtre leurs devis
• « Court-circuit » Fanny s'en charge
• « Défriches compagnies » Dieulefit Fanny s'en charge
• Théâtre forum Claude s'en charge (trop cher : 2000€)
• Film Claude s'en charge

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Prochaine réunion fixée au 6 AVRIL 2010 – 14h30 à l'ECO SITE DE EURRE = FANNY CLD vous informera de la confirmation du lieu de rendez-vous.

Les élus doivent être invités à cette réunion Claude se charge de cette invitation

Informations complémentaires :

Stéphane Cozon, atelier « Relocaliser les productions », confirme la présence de :
François Sausse, agriculteur à Chabeuil, qui parlera de la ceinture verte de Valence..
Roger Gaillard, de la Carline à Die.
Jean-Marc Fauré, paysan boulanger, pour « Brin de Terroir ».
Ils viendront apporter leur témoignage.

Compte rendu réalisé par Fanny Mazure et Annick Paoli

3ème Réunion d' organisation 2010


Plaidoyer pour la Terre

Réunion du 08 mars 2010 à l’Arrêt Public

Excusés
Stéphane Cozon (La Ferme de Baume Rousse) – Jacqueline Reucherand (semences paysannes) – Françoise Savasta (L.P.O.) – Roger Poulet

Un petit tour de table pour s’accueillir les uns les autres :

Fanny Mazure Salariée CLD Diois en remplacement de Perrine Marceron
Cécile Lanio Apicultrice à Die – Atelier échange pour Plaidoyer
Didier Kilpinen Ass. Lysandra (Association d’Education à l’Environnement)
Isabelle Rulleau L.P.O. secrétaire adjointe – Administratrice à Ass. Lysandra
Florance Alicot Ass. L’Arrêt Public + CLD Vallée de la Drôme
Marie Leroy Ass. Terre de Liens
Bernard Farigole Président CLD Vallée de la Drôme
Noémie Ségala Graphiste – info graphiste - projet Affiche Plaidoyer 2010
Claude Veyret Président du CLD Diois – Ecologie au Quotidien
Roger Mathieu L.P.O. et A.S.P.A.S
Luc SEVAT Unir et Relier – (en recherche de nouvelles terres agricoles)
Simone Baquet
Michel Monnier Agriculteur
Kevin Grecet Unir et Relier
Annick Paoli Ecologie au Quotidien
Anne Tesson Ecologie au Quotidien

Le groupe s'agrandit avec l’arrivée de nouveaux participants. En quelques mots, Claude rappelle l’objectif de « Plaidoyer pour la Terre » : événement de sensibilisation à la préservation des terres agricoles en qualité et en quantité, à la protection de la biodiversité et des espaces naturels.

Vercheny est choisi car il représente le trait d’union entre le Crestois et le Diois
« Plaidoyer pour la Terre », un événement lié à l’information, à la coordination, à la sensibilisation, à la création d’un autre mode de vie ?

Informer
Qui utilise le foncier ? Comment participe t-on au PLU ? Comment marier Urbanisme et protection de la nature ?

Coordonner
Sur le territoire de BioVallée®, comment mettre en synergie tous les acteurs qui touchent le foncier : associations, institutionnels, élus, syndicats…, associations d’installations de jeunes agriculteurs ?

Soutenir les élus au lieu de les critiquer pour que les actions deviennent réelles
- Présenter notre démarche lors des Conseils Municipaux
- La politique agricole appartient à certains. Les administrations doivent changer et cela implique du courage politique et des moyens.
- Certaines structures ont les moyens financiers comme la Région, mais aucun pouvoir.
Le pouvoir n’appartient pas à tout le monde.
Quand nous rencontrons les élus, le discours est toujours le même : il n’y a pas d’argent.
Une réorientation politique est nécessaire

Constater
- Faire le constat des conséquences des pressions foncières : combien de maisons dans la BioVallée® ? Combien d’agriculteurs souhaitent s’installer ?

- Demander un état des lieux à la BioVallée® : Que se passe t-il dans les milieux naturels, les terres agricoles, le bâti, etc…

- Faire un point cette année sur l’avancée de « Plaidoyer pour la Terre » et/ou sa stabilisation par rapport à l’an dernier.

En amont
- Proposer de venir avec une proposition concrète (qui ?)

- Communiquer sur l’état d’esprit. Que cherche t-on ?
(Tant que la population ne sera pas présente, peu d’évolution)

- Associer les élus de BioVallée® pour qu’ils préparent cette journée et soient force de proposition le jour J.

- Définir le cadre avec les élus.

Qui sensibiliser à notre événement
- Les élus, les associations pour faire évoluer notre réflexion, échanger sur l’accompagnement des installations agricoles bio.
Il n’y aurait aucune volonté politique nationale pour « verser » dans la bio.
Le problème de la BioVallée® est-il plus un problème d’urbanisme ?

- La Safer, Terre de Liens, dont la présence est indispensable pour des échanges interactifs avec les citoyens, les agriculteurs.

Il existe de grandes exploitations avec des agriculteurs qui cumulent. Il n’y a pas de manque d’espace agricole dans la région mais il est nécessaire de revoir la juste utilisation des terres et se diriger vers un concept harmonieux de partage, sans égoïsme, sans accumulation de terres

- Les CLDs doivent participer pour construire la BioVallée®,
Les 4 communautés de Communes impliquées, dont le voeu est la préservation des terres agricoles d’ici 2020 et 50% d’agriculture bio en 2020 (protocole Biovallée®)

- La Chambre d’Agriculture
De plus en plus les terres sont artificialisées et les élus sont impuissants car il y a un problème structurel et institutionnel
Si un terrain est constructible il se vendra 100 fois plus cher qu’un terrain agricole.
Si les terres agricoles sont urbanisées, c’est bien avec l’accord de l’Agriculteur, propriétaire des terres. Un agriculteur a tout intérêt à ce que son terrain devienne constructible pour assurer sa retraite.
Regard sur l’usage et l’utilisation des terres… La sacralisation de la terre.
Regard naturaliste important.
Oser des démarches expérimentales plutôt que de sauvegarder la Terre à tout prix.


A nous, Associations, collectifs,réseaux de faire avancer la situation et…. gardons en mémoire la petite phrase de Michèle Rivasi aux 8èmes rencontres d’Ecologie au Quotidien :
« Nous communiquons bien, nous faisons beaucoup de réunions mais nous avons de la difficulté pour passer à l’action »

Déroulement de la journée

Matin
* Profil cultural organisé par le CFPPA de DIE
* « Marche sensible dans la nature » avec l’Association Lysandra
Une balade autour de l’essence des sens
* Echange entre apiculteurs professionnels et apiculteurs amateurs
Avec Cécile Lanio : comment installer une ruche, avoir un essaim…
* Atelier d’écriture : habiter poétiquement la terre
* Exposition et présentation par les Jeunes du lycée d’Armorin du PIB et de l’indice de bien-être durable

* Repas partagé

Après-midi
Ateliers d’échanges avec la création de groupes

* Vivre autrement sur ce territoire en respectant faune, nature, culture….
Avec Luc Sevat et Kevin (florence A.Alicot propose l’expo qu’elle a sur « Vivre autrement »)

* Construire en milieu rural avec le ou les CLD (PLU, habitat)

* Collectif des associations naturalistes L.P.O., A.S.P.A.S., LYSANDRA, FRAPNA
Dans la vallée de la Drôme : c’est quoi la biodiversité ?
Le bassin de la Drôme s’étire sur une centaine de kilomètres, du Haut-Diois à l’Est au confluent avec la Drôme à l’Ouest ; bordé au Nord par le Vercors et au Sud par le Diois et le célèbre massif de Saoû. Sa diversité biologique (autrefois on disait « sa nature »…), est exceptionnelle… Vous pourrez avoir un aperçu de cette richesse à travers un magnifique diaporama sonorisé de Gérard GRASSI, naturaliste photographe drômois, suivi par un débat autour des enjeux liés à cette richesse et des mesures de protection effectives et à venir…

* Les nanotechnologies avec la Confédération Paysanne et Pièces et Main-d’œuvre.

* Devenir, rester Paysan et où…

* Relocaliser les productions avec Stéphane Cozon
Le retour de la journée et des ateliers se fera en grande plénière

Quelques respirations musicales viendront ponctuer cette journée avec Roger Poulet
Les moments restent à déterminer

Organisation Sur le site
Forum des associations
Marché des paysans, acteurs d’entreprises, marché écolo pour une rencontre entre Associations et élus
Proposition d’aménager un espace salon avec canapés, fauteuils et tables pour qu’élus et associations puissent échanger confortablement

L’Affiche
Noémie Segala, graphiste, propose quelques projets autour d’un arbre
Olivier Lanio - deux dessins sur la biodiversité et une montgolfière représentant la Terre

Tour de table et sensilibité de chacun :
Vie souterraine – conjuguer arbre en fleurs et montgolfière – affiche épurée – biodiversité – zones humides sensibles – urbanisation –

Mais comme dit, Marie Le Roy, attention de ne pas vouloir tout dire dans une affiche. Un seul élément mis en valeur suffit parfois à une multitude qui perturbe le regard et rend l’affiche indéfinissable.

Après réflexions : le groupe penche pour une affiche épurée, avec l’arbre et la montgolfière. Ne pas oublier un bandeau pour la date et le lieu.

Il est proposé de rassembler les idées pour l’affiche et de les envoyer à tout le monde
(qui ?, comment ?)


Partenariats :
Demander à la CCVD, la CCD et la CCPS voire la CCD s’ils acceptent de voir leur logo sur l’affiche et si nous pouvons compter sur leur présence.

Financement de l’événement
Simone Bacquet souhaite que les visiteurs participent financièrement, propose de vendre des Marque-pages ou badges.
Roger propose une participation financière de chaque association
L’ensemble du groupe imagine plutôt une manifestation publique gratuite.

Luc soumet l’idée d’une buvette organisée par le collectif pour financer l’événement

Pour rappel : l’an dernier l’Association Ecologie au Quotidien a pris en charge l’impression de l’affiche et du bilan pour un montant de 400€


Prochaine réunion fixée au vendredi 19 mars 2010 – 14h30 – Eco site de Eurre
(Le lieu est confirmer)

Invitations à lancer : AGRIBIODROME – Corabio – ARDEAR – Chambre d’Agriculture – SAFER – Confédération Paysanne – Fnsea – CDJA- Coordination Rurale - CCVD – CCD – CCPS.
+ Les Elus.

Compte rendu réalisé par Annick Paoli

Plaidoyer pour la Terre 2010 à Vercheny



Réunion d’organisation de la Journée internationale de la Terre nommée « Plaidoyer pour la Terre » dans la Biovallée®.
Ce Lundi 15 février 2010 au Café Citoyens de Crest : « L’ Arrêt Public », à 14 heures 30.


Dès 2010, le 25 avril sera Journée de la Terre Nourricière
Cet événement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. La Journée mondiale de la terre est aujourd'hui reconnue comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd' hui, la Journée mondiale de la terre est célébrée, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
Le 30 mars 2005, l'Unesco publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l'impact de l'homme sur la planète. Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibre et d'énergie...
Une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses puisque le bien-être de l'homme est menacé d'ici à quarante ans.
La journée de la Terre 2010, est intitulée ” Votre planète a besoin de vous ”.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution proclamant le 22 avril (le dimanche 25 avril pour nous) Journée internationale de la Terre nourricière. Le Président de la Bolivie, Evo Morales, était venu spécialement à New York pour l’occasion.
Pour un droit à la régénération de la Nature
Cette résolution, adoptée sans vote, s’appuie sur le constat qu’afin de « parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures, il faut promouvoir l’harmonie avec la nature et la Terre ».
Le Président de l’Assemblée générale, Miguel D’Escoto Brockmann, a expliqué que l’expression Terre nourricière, couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète, « illustre l’interdépendance existant entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous ».
Le Président de la Bolivie a salué cette décision de l’Assemblée générale et le fait qu’une cinquantaine d’États Membres se soient portés coauteurs de la résolution parrainée par son pays. Il a affirmé que le XXIe siècle devait être celui de la reconnaissance des droits à la Terre nourricière comme le précédent avait été celui de la reconnaissance des droits de l’homme.
Evo Morales a spécifiquement plaidé pour le respect de quatre droits: le droit à la vie, humaine, animale et végétale; le droit à la régénération de la nature, qui doit fixer des limites au développement socioéconomique; le droit à une vie sans pollution; enfin le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d’autres espèces vivantes.
Appel-Projet : Plaidoyer pour la Terre
le Dimanche 25 avril 2010
à Vercheny sur Drôme.
Publié par les Coorganisateurs de l’initiative citoyenne 2010 :
Réseau Plaidoyer pour la terre : Conseil Local de Développement du Val de Drôme ( Bernard Farigolle) – Conseil Local de Développement du Pays Diois ( Claude Veyret) – Ecologie au Quotidien ( Annick Paoli) – Terre de Liens Rhône-Alpes (Marie Leroy) – Fondation R. Ardouvin – Le CFPPA du Diois ( Dominique Daude) – Ligue des Droits de L’Homme Diois ( Martine Malaterre) – Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme – l’Arrêt Public ( Florence Allicot) – Mouvement de Culture en Biodynamie ( Stéphane Cozon) - MJC Nini-Chaise –
Partenariats : Financé dans le cadre du Grand Projet Rhône –Alpes Biovallée® - Région Rhône-Alpes –